Le Pays de Gex est devenu une banlieue résidentielle de l'agglomération genevoise. La population a doublé au cours des trente dernières années et l'hébergement des personnes prenant de l'âge pose des difficultés particulières.

La constitution d'une résidence intégrée à la population générale plutôt que reléguée dans un site spécialisé a reçu un bon accueil des services sociaux, des résidents et de leurs familles.

La résidence a été connue sur le modèle des MARPA déjà implantées avec succès dans la région.
Les pensionnaires y vivent dans leurs murs, de façon aussi autonome que possible, en utilisant la structure d'accueil selon leurs besoins exprès, comme ils le feraient des membres de leur famille.

Ils apprécient la sécurité d'une présence active, la commodité de repas à bon marché et le confort d'appartements aménagés. L'essentiel du coût assez modeste est supporté par les résidents et leur famille plutôt que par la collectivité.

La résidence n'a pas pour vocation de s'étendre au-delà d'une taille comparable à celle d'une famille ou d'une petite collectivité. On appeler des "capacités résiduelles d'autonomie" dont la mobilisation permet de compenser certains handicaps. Une personne dépendante n'est pas à proprement parler un malade, son état ne requiert pas seulement des soins médicaux.

Sa situation doit être appréhendée de manière globale. Il convient dans la mesure du possible d'adapter l'environnement général au handicap ou aux insuffisances constatées.

En tout état de cause, la prise en charge au sein de la résidence ne vise pas à prodiguer des soins médicaux ou infirmiers. Ceux-ci restent en effet du domaine libéral ou associatif, à l'initiative des résidents eux-mêmes ou de leur famille.

Voir les sites de la Communauté de Communes du Pays de Gex www.cc-pays-de-gex.fr